Guide d’Installation d’OpenShift sur un Mini PC Performant : Étapes et Solutions
Introduction
Après plusieurs essais, j’ai réussi à configurer un environnement de développement local sur un mini PC suffisamment performant pour accueillir OpenShift. Dans ce post, je partagerai les étapes détaillées de l’installation ainsi que les problèmes auxquels j’ai été confronté, accompagnés de leurs solutions.
La première contrainte rencontrée était la nécessité d’une machine capable de prendre en charge une installation minimale d’OpenShift. Cela signifie déployer OpenShift sur le strict minimum de ressources afin de configurer un cluster à un seul nœud. Cette contrainte est directement liée aux spécifications techniques requises pour installer un OpenShift Single Node (SNO). Pour franchir les premières étapes de l’installation d’OpenShift, il est impératif de disposer d’au moins 8 cœurs CPU, 15 Go de mémoire RAM et 100 Go d’espace disque.
J’ai opté pour le mini PC GEEKOM pour mes tests, doté d’une configuration capable de supporter le fonctionnement de machines virtuelles. Ce mini PC présente les caractéristiques suivantes : Intel Core i7-11390H (8 threads, 4 cœurs, 12 Mo de cache, jusqu’à 5,00 GHz), 32 Go de mémoire vive DDR4 et un SSD de 1 To.
Cependant, j’ai rencontré une problématique particulière avec VirtualBox. Bien que le mini PC offre 8 cœurs, VirtualBox limite l’utilisation à seulement 4 cœurs pour la machine virtuelle. Ce nombre insuffisant de cœurs ne permet pas de passer les étapes de validation nécessaires à l’installation d’OpenShift. Il est néanmoins possible de contourner cette limitation en configurant la machine virtuelle avec 8 cœurs, bien que cela génère un avertissement.
Pour progresser dans le processus d’installation, j’ai opté pour la configuration de 8 CPU malgré l’avertissement. En consultant des vidéos sur YouTube, j’ai constaté que les installations étaient remarquablement rapides, ne dépassant généralement pas 20 à 30 minutes. Cependant, dans mon cas, l’expérience s’est avérée différente, avec des problèmes de temporisation (timeouts) persistants, comme illustré dans cette vidéo :
Suite à des investigations approfondies, j’ai identifié que le problème était lié à la configuration par défaut de la virtualisation des CPU sous Windows 11 Pro. Cette configuration ne permettait pas une utilisation complète des CPU pour la machine virtuelle, entraînant ainsi des problèmes de performance. Une petite modification de cette configuration a été la clé pour gagner un temps considérable, et j’ai réussi à installer OpenShift sans le moindre souci. Pour plus de détails sur cette solution, je vous invite à consulter cette brève vidéo explicative :
En résumé, la mise en place d’OpenShift sur un mini PC performant peut être un défi passionnant, mais pas sans son lot d’obstacles. De la sélection du matériel à la résolution des problèmes d’installation, chaque étape a été une opportunité d’apprentissage. Les ajustements de configuration, notamment pour la virtualisation des CPU sous Windows 11 Pro, ont été cruciaux pour surmonter des problèmes de performances et permettre une installation fluide.
J’espère que ce partage d’expérience sera utile à ceux qui se lancent dans des projets similaires. N’hésitez pas à partager vos propres astuces ou à poser des questions dans la section des commentaires. Votre retour d’expérience pourrait enrichir la communauté des passionnés d’OpenShift et de l’informatique en général.